Présentation
Vues Panoramiques
Le capteur de vent de la station météo de SMAP7 permet de mesurer la vitesse du vent jusqu’à 40 m/s à l’aide d’un anémomètre. La girouette donne la direction du vent de 0 à 360°. La vitesse du vent est transmise en fréquence et la direction du vent en tension.
La station météo de SMAP7 possède un pluviomètre à double augets basculant pouvant mesurer les précipitations. La station météo est également équipée d’une sonde de température et d’humidité relative.
Le rôle des têtes de prélèvements est de prélever l’air à analyser jusqu’à un appareil de mesure.
L’atmosphère est constituée principalement de gaz mais aussi de nombreuses particules en suspension. Selon la taille des particules, ces dernières peuvent pénétrer plus ou moins profondément dans notre organisme. Les particules sont mesurées par la station de surveillance de la qualité de l’air SMAP7. Les PM10 (particules dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 µm) sont un indicateur de la pollution de l’air.
De nombreux polluants gazeux sont présents dans les villes. Trois d’entre eux sont particulièrement surveillés car ce sont des indicateurs de la pollution de l’air issus des activités humaines : l’ozone, les oxydes d’azote et le dioxyde de soufre. Sur la plateforme, des analyseurs de ces polluants sont présents. Ils permettent l’étude de la formation de ces molécules et ainsi surveiller leurs concentrations.
Le TEOM est une microbalance qui mesure la concentration massique des particules. Il fournit ainsi des résultats en µg/m3. On enregistre la fréquence de vibration d’une plaque d’impaction et puis on suit ensuite la variation de sa masse et connaissant le volume prélevé par unité de temps on en déduit la concentration massique.
Le TEOM est équipé d’une tête de prélèvement PM10 ce qui permet de connaître la concentration massique des PM10 dans l’atmosphère.
Le ceilomètre permet de mesurer la hauteur de la couche limite atmosphérique (couche de l’atmosphère directement en contact avec la surface terrestre), de la base des nuages. Connaître la hauteur de la couche limite est essentielle pour expliquer les concentrations des polluants dans l’atmosphère. L’appareil est basé sur le principe du LIDAR (Light Detection And Ranging) qui consiste en l’émission pulsée d’un faisceau laser en direction du ciel. A chaque tir, les photons rétrodiffusés par les cibles (aérosols, gouttes) sont captés par les télescopes puis transmis à de puissants photomultiplicateurs. Les photons rétrodiffusés et leur temps d’arrivée permettent de déterminer l’altitude des cibles rétro-diffusantes.
SMAP 7

Aperçu d’instruments de la station de mesure SMAP7
La Station de mesure de l’Air de Paris 7 (SMAP7) se situe au 7ème étage du bâtiment Lamarck B à l’Université Paris Diderot. Elle a pour but de mesurer les polluants gazeux et particulaires de l’atmosphère et intègre également une station météorologique. Cette station est gérée par le personnel du LISA (Laboratoire Inter-Universitaire des Systèmes Atmosphériques) et le service de TP de l’UFR de chimie. Elle sert également de support pédagogique pour les étudiants de l’Université (LIPAC, licence de chimie, licence STEP, master SGE).
Les instruments de la plateforme permettent de suivre et de mesurer :
- la concentration des principaux polluants atmosphériques tels que l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) ou encore les particules en suspension.
- la hauteur de la couche limite (couche la plus de l’atmosphère où les polluants sont émis, formés et mélangés).
Une station météorologique fait également partie de la plateforme et permet de connaître la température, l’humidité relative de l’air ou encore la vitesse du vent et sa direction.
Géographiquement, la station se situe sur le toit du bâtiment Lamarck de l’Université Paris Diderot, près du périphérique parisien entre la porte d’Ivry et la porte de Charenton. Le quartier est surtout résidentiel avec également l’implantation assez récente de nombreuses entreprises et commerces. De ce fait, on peut considérer SMAP7 comme une station « urbaine de fond » avec toutefois un impact du trafic important.
La plateforme OCAPI* : Plateforme d’Observation de la Composition Atmosphérique Parisienne de l’IPSL (Institut Pierre Simon Laplace)
SMAP7 fait partie d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air nommé OCAPI, créé en juin 2014. La plateforme OCAPI regroupe 6 laboratoires, tous travaillant sur des thématiques environnementales. Elle a pour but de fédérer les moyens et les compétences de ces 6 laboratoires pour la surveillance de l’atmosphère.

Diagramme représentant les collaborateurs du réseau OCAPI
De plus, les laboratoires et infrastructures partenaires sont rattachés à des Observatoires des Sciences de l’Univers régionaux comme l’OVSQ (Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ou EFFLUVE (Enveloppes Fluides de la Ville à l’Exobiologie). OCAPI vise également à renforcer les liens avec les structures publiques en charge du suivi de la qualité de l’air (AIRPARIF, LCSQA).
*http://observations.ipsl.fr/composition-atmospherique-en-idf.html